Utopilule
C’est en traquant la banalité de l’intime que Tomek réussit là un disque qui traite de l’universel. Un disque-somme qui remue la léthargie (remué, comme hier Dominique A).
À découvrir absolument - 11/2014
Car Utopilule est aussi et avant tout un superbe disque, de cette musique sèche et abrasive, aride, qui navigue dans les eaux remuantes mais limpides d’un rock tendu et sacrément maîtrisé.
Pop Cultures & Cie - 01/2015
À la croisée des chemins tortueux empruntés jadis et hier par Manset ou Diabologum, Tomek (alias Franck Lafay) évolue dans un macrocosme tourmenté, quasi insondable, célébrant la fin des utopies… […] Au fil des dix morceaux, la guitare fiévreuse secoue notre torpeur, en finesse. Les mots, eux, sont mille fois plus percutants que les discours nombrilistes, convenus, ou démagos trop souvent entendus dans le prétendu rock français. Comme ce qui est rare, Utopilule ne se consomme pas d’une oreille. De même, il ne se consume pas sans laisser de traces.
Magma Magazine - 03-04/2015